Dans une conférence-débat, organisée hier au centre de presse du quotidien DK News, le professeur Kamel Bouzid, chef de service oncologie au Centre Pierre et Marie-Curie (CPMC), est revenu à la charge pour accabler la caisse de sécurité sociale qui, à ses yeux, est pour beaucoup dans le mal qui ronge les cancéreux en Algérie.
«La Cnas refuse de rembourser les soins anticancéreux, sous prétexte qu’ils sont gratuitement dispensés. Or, une prise en charge par la Sécurité sociale allègerait le secteur public, où les rendez-vous sont de plus en plus éloignés. Il y a des privés qui dispensent ces soins, pourquoi ne les rembourse-t-elle pas ?», s’est interrogé le professeur Kamel Bouzid.
Proposition plaidée par
Dr Mohamed Salah Bali, médecin-physicien au centre médical Athena de Constantine : «La commission médicale nationale approuve des cures thermales chez des privés à l’étranger, qui sont nettement plus chers que la radiothérapie qu’on dispense. Ainsi, les salariés qui cotisent à la Caisse de sécurité sociale ne peuvent que se soigner dans le secteur public au péril de leur vie car les rendez-vous sont très éloignés, alors que cela se fait chez nous dans la semaine».
Le Pr Bouzid, qui a précisé que le cancer coûte excessivement cher à l’Etat : «300 000 DA pour guérir un cancéreux au stade précoce et 3,5 millions de DA par malade par an pour chroniciser un cancer à un stade avancé, au moment où on enregistre 45 000 nouveaux cas par an dont 1 500 enfants.» Il a évoqué les grands axes du plan national contre le cancer, dont la mise en œuvre est confiée au Pr Zitouni. Ce plan est encore au stade des recommandations mais qui fait de la prévention son point focal. «Il faut éradiquer le cancer du col de l’utérus, qui est désormais possible par la vaccination des filles, âgées de 11 à 15 ans, ainsi que le cancer de l’oropharynx par la vaccination des garçons contre le virus du d'Epstein-Barr», a-t-il souligné.
Le Pr Bouzid s’est exprimé sur un autre plan, au sujet du service civil dont il milite pour son abolition. Encore une fois, ses charges sont graves à l’encontre des responsables du secteur de la santé : «Avec la complicité des directeurs des hôpitaux et des directeurs de la santé des wilayas, les médecins astreints au service civil qui vise à déployer des spécialistes dans les régions des Hauts-Plateaux et du Sud, se sont transformés en intermittents du spectacle. Ils ne vont qu’une seule fois dans les services où ils sont affectés. Tout le monde le sait. Moi, je me pose la question : comment faire confiance à ces médecins qui n’ont jamais exercé et qui prétendent s’installer après, comme des médecins spécialistes ? A Tizi-Ouzou par exemple, ils n’existe aucun gynécologue ni obstétricien. La situation perdure depuis 25 ans, mais personne ne s’offusque !», a-t-il conclu.
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