La période coloniale peut être schématiquement divisée en deux périodes :
• le XIX ème siècle où la médecine a été utilisée comme moyen de propagande, de pénétration et d'information
• la deuxième période concerne le XX ème siècle et va jusqu'au recouvrement de l'indépendance, marquée par la marginalisation progressive de la population locale et l'accès de quelques musulmans aux études médicales.
Dès le début de la colonisation, les français ont développé un système hospitalier militaire suivant la présence de leurs troupes et/ou colons :
• 1830 : hôpital du Dey à Alger d'une capacité de 1200 lits.
• 1832 : hôpital d'Oran
• 1835 hôpitaux de Douera et de Mostaganem
• 1837 : Hôpital de Guelma
• 1843 : 22 hôpitaux, 15 dans l'algérois, 5 dans l'Oranie et 1 dans le Constantinois.
• 1/08/1854 : Inauguration de l'hôpital civil de Mustapha Pacha où un cours de médecine fut organisé en mai 1855.
Ces hôpitaux s'adressaient d'abord aux européens ; les algériens autochtones devaient bénéficier d'infirmeries indigènes implantées près des regroupements de tribus. Très peu disposaient d'un médecin permanent. En 1845, 18 médecins sont affectés dans les principales villes d'Algérie. Ils étaient secondés par 14 praticiens ruraux. Ces médecins ne suffisaient même pas à la population européenne. Devant cette pénurie, un appel des autorités coloniales fut adressé aux missions caritatives :
• les sœurs de la Doctrine Chrétienne s'installèrent à Constantine
• les sœurs Trinitaires à Oran
• les sœurs de Saint Joseph à Alger
En 1845 une ordonnance instituant des médecins de colonisation a été signée suivie le 30 juin 1847 par une circulaire créant un service de santé auprès des bureaux arabes et imposant la tenue d'un registre d'observations médicales. Trois médecins sont affectés au niveau des bureaux arabes dans les 3 régions du pays.Devant cette situation sanitaire, la population autochtone continuait donc à faire appel à la médecine populaire traditionnelle telle qu'elle se pratiquait avant l'occupation française.
L'enseignement médical européen a démarré en 1933 où un cours de pathologie fut dispensé à Alger. Il était bien sur réservé aux européens et se déroulait à l'hôpital militaire du Dey (Bab El Oued).
En 1849 la société de médecine d'Alger fut créée.
En 1850 (et jusqu'en 1959) un cours d'accouchement a également été ouvert.
Enfin l'école de médecine d'Alger fut créée par décret le 3 avril 1857.
Théoriquement ouverte également aux algériens, elle ne comptait que 5 arabes inscrits en 1865.
De 1875 à 1878, l'école a enregistré l'inscription de 85 étudiants en médecine qui ne pouvaient effectuer que les deux premières années d'étude.
A partir de la troisième année, ils étaient obligés de se rendre en métropole.
De 1879 à 1909 un seul diplômé algérien en médecine.
En 1939, on comptait 200 diplômés universitaires d'origine autochtone dont 41 médecins, 22 pharmaciens et 9 dentistes.
En 1954, à la veille du déclenchement de la révolution, le nombre de diplômés était de 165 médecins, pharmaciens et chirurgiens dentistes.
• le XIX ème siècle où la médecine a été utilisée comme moyen de propagande, de pénétration et d'information
• la deuxième période concerne le XX ème siècle et va jusqu'au recouvrement de l'indépendance, marquée par la marginalisation progressive de la population locale et l'accès de quelques musulmans aux études médicales.
Dès le début de la colonisation, les français ont développé un système hospitalier militaire suivant la présence de leurs troupes et/ou colons :
• 1830 : hôpital du Dey à Alger d'une capacité de 1200 lits.
• 1832 : hôpital d'Oran
• 1835 hôpitaux de Douera et de Mostaganem
• 1837 : Hôpital de Guelma
• 1843 : 22 hôpitaux, 15 dans l'algérois, 5 dans l'Oranie et 1 dans le Constantinois.
• 1/08/1854 : Inauguration de l'hôpital civil de Mustapha Pacha où un cours de médecine fut organisé en mai 1855.
Ces hôpitaux s'adressaient d'abord aux européens ; les algériens autochtones devaient bénéficier d'infirmeries indigènes implantées près des regroupements de tribus. Très peu disposaient d'un médecin permanent. En 1845, 18 médecins sont affectés dans les principales villes d'Algérie. Ils étaient secondés par 14 praticiens ruraux. Ces médecins ne suffisaient même pas à la population européenne. Devant cette pénurie, un appel des autorités coloniales fut adressé aux missions caritatives :
• les sœurs de la Doctrine Chrétienne s'installèrent à Constantine
• les sœurs Trinitaires à Oran
• les sœurs de Saint Joseph à Alger
En 1845 une ordonnance instituant des médecins de colonisation a été signée suivie le 30 juin 1847 par une circulaire créant un service de santé auprès des bureaux arabes et imposant la tenue d'un registre d'observations médicales. Trois médecins sont affectés au niveau des bureaux arabes dans les 3 régions du pays.Devant cette situation sanitaire, la population autochtone continuait donc à faire appel à la médecine populaire traditionnelle telle qu'elle se pratiquait avant l'occupation française.
L'enseignement médical européen a démarré en 1933 où un cours de pathologie fut dispensé à Alger. Il était bien sur réservé aux européens et se déroulait à l'hôpital militaire du Dey (Bab El Oued).
En 1849 la société de médecine d'Alger fut créée.
En 1850 (et jusqu'en 1959) un cours d'accouchement a également été ouvert.
Enfin l'école de médecine d'Alger fut créée par décret le 3 avril 1857.
Théoriquement ouverte également aux algériens, elle ne comptait que 5 arabes inscrits en 1865.
De 1875 à 1878, l'école a enregistré l'inscription de 85 étudiants en médecine qui ne pouvaient effectuer que les deux premières années d'étude.
A partir de la troisième année, ils étaient obligés de se rendre en métropole.
De 1879 à 1909 un seul diplômé algérien en médecine.
En 1939, on comptait 200 diplômés universitaires d'origine autochtone dont 41 médecins, 22 pharmaciens et 9 dentistes.
En 1954, à la veille du déclenchement de la révolution, le nombre de diplômés était de 165 médecins, pharmaciens et chirurgiens dentistes.
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